Les Fondatrices ont fondé cette communauté dans le désir de se dévouer «au soin et au soulagement de toutes les misères humaines». (Constitutions n°1)
Cours ménager -octobre 2024
Les Petites Franciscaines de Marie aident les jeunes filles à prendre en main leur vie. Sœur Clarisse Notahina s’occupent d’elles au cours ménager, à Anosibe. Ce cours avait été initié il y a 52 ans par les sœurs canadiennes missionnaires à Madagascar
Petite présentation de sœur Marie-Paulette, sept. 2024
Être fille de François au service de la communauté, sœur Marie Paulette Razafinirindrainibe le vit chaque jour. Elle est couturière des sœurs de Région Cécile Marchand et elle s’occupe aussi des animaux de la basse-cour (les lapins, les poules… ). Elle aime les animaux!
50 ans de présence dans le quartier d’Anosibe – Sept 2023 – Sœur Marie-Florence Razanadramanana, pfm
Insérées dans le diocèse d’Antanarivo, en 1969, les Petites Franciscaines de Marie s’engagent auprès des Frères du Sacré-Coeur, pour œuvrer à leur grand collège « ESCA ». La crise politique que traverse le pays en 1972, les amène à une réflexion et à un changement de cap en vue d’une nouvelle mission à la capitale. Les plus démunis, selon l’esprit de leurs Mères Fondatrices, sera au centre de leurs préoccupations.
Ainsi, le 31 juillet 1973, elles viennent habiter un des quartiers les plus déshérités de la capitale : ANOSIBE. Accueillies par le prêtre italien Giovani Voltolini, Curé de la paroisse Saint-Jérôme, elles vivent pendant les neuf premières années dans une maison au milieu d’une rizière dans l’un des sous-quartiers. Par la suite, la construction d’une habitation dans le sous-quartier d’Ambohibarikely permet aux religieuses d’être mieux situées. L’année 2023 marque donc le 50e anniversaire de leur arrivée dans cette ville.
Les trois fondatrices de la communauté d’Anosibe.
De gauche à droite : Sœur Madeleine Leblond, sœur Emilienne Boivin, sœur Marie-Paule Bouchard
À la messe dominicale, dimanche le 10 septembre 2023, les Sœurs de la Région Cécile-Marchand invitent, tous et chacun, à une célébration solennelle, à 7 heures, à l’église paroissiale.
« Vos Sœurs de la Région Cécile-Marchand sont heureuses de vous inviter à rendre grâce au Seigneur pour Son Amour envers notre Congrégation présente à la paroisse Saint-Jérôme d’Anosibe depuis 50 ans. Durant ces 50 années, nous sommes au service des pauvres, les plus démunis et cela de différentes manières : visite à domicile, santé infantile, cours ménager, enseignement à la catéchèse, secrétariat et économat à la paroisse, aide à l’école.
De gauche à droite : Sœur Gisèle Veilleux, sœur Marie-Paule Bouchard, sœur Emilienne Boivin, Père Giovani Voltolini
En guise de reconnaissance au Seigneur pour tous les bienfaits reçus au cours de ces années, une grotte à la Vierge de l’Immaculée Conception est construite au centre de la cour principale, face à la maison. Il y a aussi à la réfection de la tonnelle, à gauche du jardin, qui accueille les jeunes ou d’autres groupes pour des moments de prière et de réflexion.
La grotte et la tonnelle dans la cour de la communauté d’Anosibe pour souligner le 50 ans de notre présence dans ce quartier très pauvre.
Projet intergénérationnel à la résidence des Bâtisseurs de Baie-Saint-Paul – juin 2024 :
Vendredi 07 juin a eu lieu l’inauguration de notre fresque.
Un magnifique projet intergénérationnel avec la concentration arts plastiques du Centre éducatif Saint-Aubin.
Merci à l’enseignante Alexandra Ciarlo ainsi qu’à ses élèves pour leur belle réalisation.
Merci à nos résidents d’avoir contribué à l’élaboration des dessins.
Merci à Monsieur Gaston Duchesne pour sa présence à notre inauguration.
Les Petites Franciscaines de Marie sont heureuses d’avoir pu contribuer à ce projet intergénérationnel !
Cliquez sur les photos pour les agrandir
L’assistance aux démunis.
Prendre soin des autres et des plus vulnérables, ce n’est, pour les Petites Franciscaines de Marie, pas un simple vœu.
Voici le témoignage de sœur Adrienne Lamoureux, qui apporte diverses contributions pour aider la population de Worcester (USA).
Ici nos sœurs Rena Mae et Hilda Chasse nous livrent leur témoignage.
Here is Sister Rena Mae where she’s sorting and getting some sewing and knitting ready to give to Abby House’s Thrift Shop. Funds from the Thrift Store help with the expenses of the Abby’s Shelter for women and children in need.
The goods for Abby’s which she prepared are mainly tote bags, bonnets, mittens and scarves.
These are the product of her “recreational” activities.
Sr. Hilda sorting clothes given by a friend – preparing them to be dropped off at a Thrift Shop
Sr. Hilda’s sewing ability creates great baby blankets which are directed to Abby’s Thrift Shop and also make wonderful gifts.
Présentation du travail social dans le quartier d’Anosibe, avec la possibilité d’aider à Madagascar dans l’enseignement, les dispensaires et divers engagements auprès des populations locales (témoignage de sœur Gisèle Veilleux) :
Témoignage de sœur Rena Mae Gagnon
Une fraternité des Petites Franciscaines de Marie aux États-Unis toujours en tenue de service
Sœur Rena Mea Gagnon, de Worcester, partage avec vous les humbles gestes de la vie courante où chacune continue de se faire proche de son prochain comme interpelle l’encyclique du pape Fratelli Tutti par la figure du Bon samaritain.
« À notre arrivée dans cette paroisse, en 2015, sœur Hilda Chasse et moi-même avons créé des liens avec une famille de la République Centrale d’Afrique qui parlait français et qui demeurait dans le Cameroun avant d’immigrer à Worcester, USA. Les parents ont 7 enfants. Le dernier est un enfant aux besoins spéciaux (hydrocéphalie).
Peu de temps après leur arrivée ce petit dernier a subi une opération et un suivi qui a nécessité plusieurs visites à l’hôpital. La famille n’a pas de voiture : j’ai conduit les parents à leurs rendez-vous médicaux et dentaires pour la famille. Sœur Hilda conduisait la mère à la buanderie du coin, et nous aidions à payer cette dépense. J’agis aussi comme interprète et comme agent de liaison avec l’école. Les parents travaillent de nuit et sont difficiles à rejoindre durant la journée.
Lorsqu’il est possible, nous essayons d’amener une des filles âgée de 12 ans, à notre appartement pour différents projets. Elle aime cuisiner : c’est toujours une grande joie pour elle d’apporter le résultat chez elle pour partager avec sa famille. Avec les conseils de sœur Hilda, elle a fait récemment un tablier pour la fête de sa mère. Je lui ai enseigné durant l’année comment crocheter, et elle s’est fait un foulard pour elle-même. »
Vous pouvez découvrir ici l’article intégral dans la revue Écho de la famille franciscaine du 26 mai 2021
Insertion sociale à Madagascar
A Madagascar, les sœurs accompagnent la population dans l’apprentissage d’activités manuelles qui leurs procurent l’autonomie et qui peuvent déboucher sur un métier