Les fondatrices
Qui sommes nous ?
A Worcester, Massachusetts, le 13 août 1889, les onze fondatrices des Petites Franciscaines de Marie ont formé une communauté de sœurs pour suivre le Christ à l’imitation de la Vierge Marie et de François d’Assise. Depuis le jour de la fondation jusqu’à aujourd’hui, les religieuses veulent répondre « à certains besoins de l’Église locale du temps, avec le désir de se dévouer au soin et au soulagement de toutes les misères humaines ». (cf. Const. no 1)
Quatre des onze fondatrices furent accueillies par l’abbé Ambroise-Martial Fafard, curé de Baie-Saint-Paul, le 13 novembre 1891, en raison du refus de l’évêque de Springfield, d’autoriser la communauté nouvelle dans son diocèse. Les onze fondatrices furent reconnues comme «communauté religieuse» à Baie-Saint-Paul de Charlevoix, le 2 juin 1893. Le service de la charité, exercé par ces femmes auprès des vieillards, des pauvres et des malades mentaux, hébergés au départ dans un modeste hospice, s’est étendu à plusieurs villes et villages au Québec et aux États-Unis. Au fils des années, la Congrégation a été active en éducation, en santé et dans différents services sociaux. En 1968, six religieuses quittaient le Canada pour servir à Madagascar.
En 2014 la congrégation a donc fêté ses 125 ans en présence du maire de Baie-Saint-Paul, M. Jean Fortin et de plus de 1000 sympathisants réunis pour l’occasion.
Honorons la mémoire de nos Fondatrices
13 novembre 2021
Le 13 novembre 2021, nous célébrons le 130e anniversaire de l’arrivée des quatre premières Fondatrices à Baie-Saint-Paul. Je me suis demandé ce que je pourrais partager en ce jour important pour la Congrégation.
Nos Fondatrices ont toujours cherché dans la prière, la force et les grâces nécessaires pour faire tout le bien qu’elles pouvaient. Pour arriver à faire le bien, nous comptons sur la grâce de Dieu et le discernement des esprits. Il est parfois difficile de cerner le vrai bien, car même derrière ce qui peut sembler un bien, il peut se cacher un mobile intérieur en quête de valorisation ou de satisfaction personnelle. Les apparences sont trompeuses et notre égo. un piège.
Le livre de la Sagesse invite à chercher le Seigneur avec un cœur simple, tel qu’il en fut pour nos Fondatrices. La sagesse ne peut entrer dans une âme qui veut le mal, or il importe de se laisser conduire par l’Esprit Saint, éducateur qui apprend à discerner ce qui peut être trompeur et lui demander la clairvoyance. (Sg 1, 1-7) L’offrande de la veuve de l’évangile de Marc met en garde aussi contre les jugements référant à l’apparence.
L’humilité et la simplicité des Fondatrices qui cherchent ensemble la volonté de Dieu, nous ouvrent un chemin de synodalité inspirant. L’apprentissage de la communion fraternelle a été vécu au cœur de la diversité de Onze personnalités bien différentes, mais unies par une même volonté d’aimer, de servir sans prétention et de rester docile à l’Esprit de Dieu.
Par notre consécration religieuse ou par notre engagement comme frère et sœur associé, laissons-nous inspirer par l’exemple de nos Mères fondatrices et leur marche synodale à la suite du Christ. Honorons leur mémoire par un temps de prière personnel ou communautaire, le 13 novembre prochain. Unis dans la prière et dans la communion, demandons une grâce particulière d’unité et de clairvoyance qui oriente notre cœur et nos actions vers le bien, avec humilité et simplicité. Soyons des témoins d’espérance dans notre monde angoissé, des personnes inspirantes pour les chercheurs de Dieu et une interpellation pour qui a déjà rencontré le Seigneur sur son chemin d’Évangile. Par nos prières, implorons la grâce de faire le bien avec un esprit de détachement, assuré que Dieu seul scrute les reins et les cœurs. Célébrons dans la foi et dans la joie notre appartenance commune.
Sœur Doris Lamontagne, pfm,
Supérieure générale