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Va, répare ma maison… par la joie – Noël – la Crèche – Décembre
La joie est ce mouvement intérieur empreint de sérénité où l’âme connaît un sentiment de bonheur et de plénitude. C’est un contentement, un ravissement, un émerveillement.
Tout au long de notre vie, nous expérimentons de multiples situations de joie. Elles sont nécessaires même si parfois elles sont de courte durée, elles procurent d’agréables moments de bonheur. Joie et plaisir ne sont pas des synonymes. Les plaisirs proviennent d’une source externe, superficielle, ils sont souvent éphémères, tandis que la joie naît de l’intérieur lorsque l’on prend conscience de l’expérience vécue.
La joie ne se retrouve pas nécessairement dans les expériences exaltantes qui éblouissent un moment et passent. La joie ne se trouve pas non plus uniquement dans les biens de consommation, les voyages, l’argent les émotions fortes, le pouvoir et l’avoir.
La joie vient de l’intérieur, c’est l’autre nom de l’Amour. Dieu est amour. La joie s’enracine dans l’être même de Dieu.
Le motif d’une vraie joie, appelée « joie parfaite » par François, se trouve du côté sombre et douloureux de l’existence accepté avec patience au milieu des épreuves et des souffrances de toute sorte. La vraie joie consiste à se savoir aimés de Dieu et avoir la certitude que Lui ne nous abandonnera jamais. La vraie joie ne consiste pas à avoir courageusement vécu l’épreuve, mais de la vivre en se sentant aimés de Dieu, voilà la source de notre joie franciscaine.
On dirait que décembre est le mois par excellence pour être dans un esprit de fête et de joie. Décembre est porteur d’une Bonne Nouvelle un Sauveur nous est né: l’Emmanuel, Dieu avec nous. Comme au temps de saint François, l’Enfant-Jésus semble encore endormi dans le fond des cœurs de nos contemporains.
Nous expérimentons que décembre est devenu le mois du brouhaha des festivités, des décorations, des cadeaux à acheter, à emballer, sans compter les repas à cuisiner et les réunions familiales et sociales à participer. C’est la frénésie dans toutes ses dimensions ! C’est le mois où plusieurs oublient le vrai motif de cette fête de l’amour: Dieu en Jésus est venu humble, petit, effacé, prenant l’apparence d’un petit enfant pour vivre humainement avec nous.
Aujourd’hui, nous ne voulons pas que l’Enfant-Jésus soit endormi dans le fond de notre cœur. Alors, avec joie, prenons le temps de prier la célébration:
« La Maison des secrets »
Va, répare ma maison… par la conversion – Novembre
Nous avons manifesté le désir de revoir les valeurs franciscaines léguées par François et nos Fondatrices. Aujourd’hui, nous réfléchirons sur la valeur de la conversion.
Vous est-il déjà arrivé de rêver à une conversion soudaine, spontanée à la manière de saint Paul ou à d’autres personnes qui en ont fait l’expérience? Nous aimerions bien que cela se produise pour nous. Malheureusement, il n’en est pas toujours ainsi. Quand nous regardons autour de nous et en nous, nous constatons, que la plupart du temps, c’est par un long cheminement qu’elle s’amorce. Comme le projet évangélique franciscain consiste à vivre selon l’Évangile, nous percevons que nos vies ne sont pas toujours ajustées
à lui. Malgré nos bonnes intentions, il arrive que nous ayons sans cesse à nous convertir aux exigences de ce message d’amour.
Nous référant à saint François, regardons comment celui-ci comprenait la conversion évangélique et comment il la vivait simplement. Probablement que cela nous aidera à enlever les fausses images de cette grande et belle réalité.
Simplement, la conversion consiste à tourner son cœur vers le Seigneur pour vivre selon son Esprit, pour vouloir désirer accomplir sa volonté. Trois verbes définissent la conversion évangélique comprise par François: connaître, adorer, servir. Donc, retenons que la conversion consiste à connaître le Seigneur, à l’adorer et à le servir.
1 – Connaître
Le premier pas sur la route de la conversion, est de connaître le Seigneur : « Qui es-tu, Seigneur, mon Dieu? »
Et de reconnaître mon état de pécheur/pécheresse:
Va, répare ma maison… par la conversion
« Qui suis-je, moi, pauvre pécheur/ pécheresse, ton serviteur/ta servante? »
C’est par l’Évangile que l’on connaît Dieu et aussi par des retours sur soi-
même. Si la conversion consiste à se tourner vers le Seigneur, on doit d’abord
le connaître. Comment peut-on établir une relation avec quelqu’un si nous ne le connaissons pas.
2 – Adorer
Se tourner vers le Seigneur pour l’adorer, pour reconnaître qu’Il est le Très- Haut, le Très-Saint, Celui qui nous aime, qui a donné sa vie pour nous. Il est le transcendant (au-dessus de tout), l’immanent (présent dans les moindres choses, endroits), le créateur, il est notre Père. L’adoration s’exprime par la prière, se vit dans l’humilité, la pauvreté et l’obéissance d’amour. Adorer consiste à aimer.
3 – Servir
Si notre cœur est tourné vers le Seigneur, il est impossible de ne pas se mettre à son service, en aimant et servant ses sœurs et ses frères. Servir le Seigneur avec amour rayonne toujours sur le prochain.
Voilà la vraie définition de la conversion, maintenant il nous reste à la vivre.
Va, répare ma maison… par l’Évangile – Octobre
C’est bon de réaliser que l’Évangile est beaucoup plus qu’un livre, il est une « Bonne Nouvelle ».
L’Évangile, c’est la personne même de Jésus.
Il s’adresse à moi pour me révéler la beauté et la grandeur de son Amour. Il me partage sa propre vie et me livre son message d’espoir, de tendresse et de miséricorde. Il me dévoile comment aimer et comment vivre la fraternité avec mes sœurs et mes frères. Il est Celui qui a donné sa vie pour sauver l’humanité. Il est le chemin, la vérité et la vie.
Vivre selon l’Évangile
C’est se mettre à l’écoute de la Parole Vivante (Jésus); c’est l’accueillir avec un cœur pur et disponible. C’est essayer de la comprendre et de la laisser pénétrer mon quotidien, la mettre en pratique. Grâce à elle, la vie se transforme et porte du fruit, alors je deviens « Bonne Nouvelle » à mon tour et je la répands dans mon milieu.
L’évangile, fondement des valeurs franciscaines
L’Évangile m’accompagne, m’éclaire, me conseille, me soutient dans les différentes étapes de ma vie et donne sens à mes engagements. C’est le fondement sur lequel repose ma foi et toutes les valeurs franciscaines. Jésus est le ROC qui en assure la solidité et la sécurité.
Accueillir les Paroles de l’Évangile comme si elles m’étaient adressées personnellement, voilà la Bonne Nouvelle » qui transforme ma vie de baptisé(e) et m’aide à traverser sereinement toutes les épreuves.
« L’Évangile, cette Bonne Nouvelle », se vit en Église. »
Textes à méditer
Célébration – Consulter le texte
Références
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